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Haendel, Georg-Friedrich


Georg-Friedrich Haendel (1685-1759)

Portrait G.F. Haendel. Crédit: //fr.wikipedia.org/. Cliquer sur l'image pour l'agrandir

•  Nous utilisons les mêmes sources bibliographiques que pour la biographie de J.S. Bach . Georg-Friedrich Haendel est né à Halle en 1685 et est décédé à Londres en 1759 . Ces dates sont pratiquement les mêmes que pour Bach ( 1685-1750 ). Liens Internet intéressants:



 


•  Son père, Georg Haendel ( 1622-97 ) était barbier-chirurgien et chambellan du Duc de Saxe-Weissenfels. Il entretenait des amitiés avec les musiciens de cette cour. Il épousa, en secondes noces, Dorothea Taust, fille de pasteur, qui lui donna 4 enfants dont Georg-Friedrich (le second).

Le jeune Haendel entreprit des études au Gymnasium de Halle et il apprit à jouer du clavecin et de l'orgue, avec la complicité de sa mère (son père étant opposé à des études musicales). A l'âge de 7 ans, en accompagnant son père à la cour, il se glissa pour jouer de l'orgue en présence du Duc et de son maître de chapelle. Ils furent émerveillés. Le Duc insista pour que le jeune Haendel prit des leçons d'orgue à Halle avec le Maître connu Zachau. En 3 ans, ce maître très pédagogue apprit au jeune homme le jeu des instruments à claviers. Il lui fit découvrir les règles de composition, l'analyse des sonates allemandes et italiennes.

     •  Cathédrale de Halle dont Haendel toucha les orgues vers 1702 à 1703: cliquer ici . Voir aussi ici.

Peu après, le jeune Haendel était organiste assistant en 1697 puis titulaire en 1702 à la cathédrale de Halle . Conformément au voeu de son père, il étudie le droit et se lie d'amitié avec Telemann. Un an plus tard, poussé par une vocation inexorable, il quitte son orgue et Halle pour aller à Hambourg. Il y obtient une place modeste de "violino di ripieno", puis celle de claveciniste dans l'orchestre de l'opéra. Comme Bach, il entreprit un voyage jusqu'à Lübeck pour entendre le grand Buxtehude à l'orgue. Mais le grand maître Buxtehude qui voulait se retirer mettait une condition à son successeur: épouser sa fille Anna Margreta Buxtehude . Bach avait renoncé; Haendel renonça également. La jeune fille n'était, semble-t-il, pas d'une beauté extraordinaire (!).

En 1705, ses 2 opéras Almira et Nero sont donnés à Hambourg avec un succès honorable. En 1706, il part pour l'Italie où il espère trouver plus de succès. Il se fait entendre à Florence, il compose des cantates italiennes et fait entendre son opéra Rodrigo. A Rome, il fréquente le palais du Cardinal Ottoboni et celui du prince Ruspoli. Il rencontre Scarlatti, Corelli, Pasquini. A Naples, il reste près d'un an et le cardinal Grimani lui fournit le livret d'Agrippina qui sera représenté à Venise triomphalement, l'année suivante.

En 1710, il quitte l'Italie pour Hanovre où il est nommé Maître de Chapelle de l'Electeur Georg. Il obtient un congé pour visiter l'Angleterre. Il a en effet noué des relations avec l'ambassadeur d'Angleterre à Venise. Il part pour Londres et y arrive 15 ans après la mort de Purcell. Londres est à cette époque un véritable bastion de l'opéra italien. Haendel, qui connaît l'Italie, s'y crée un cercle d'amis et d'admirateurs et il obtient un succès important avec son opéra Rinaldo, composé en 15 jours ! Il retourne à Hanovre après une absence de 6 mois dont on ne lui tient pas rigueur. En effet, en 1712, on lui accorde un nouveau congé pour repartir en Angleterre. Haendel y compose un Te Deum pour la paix d'Utrecht et une ode pour l'anniversaire de la souveraine Anne, ce qui lui vaut une pension "royale". Devant ce succès, Haendel oublie complètement Hanovre. Or, à la mort de la reine Anne (1714), son successeur George 1er n'est autre que le cousin lointain de l'Electeur de Hanovre, maintenant naturellement mal disposé à l'égard de son infidèle Maître de Chapelle. Cependant, grâce à ses succès, Haendel rentre en grâce auprès du souverain et la pension de la reine Anne est rétablie, et même doublée.

Haendel prend la Direction en 1719 de la nouvelle Royal Academy of Music et s'installe au théâtre de Haymerket. Il se fera naturaliser anglais en 1726. Il va consacrer son temps à écrire des opéras italiens pour le public anglais. Son succès est d'abord total. Mais des querelles internes, notamment au sujet des cachets astronomiques exigés par des chanteurs comme la soprano Cuzzoni ou le castrat Senesino, vont compromettre l'équilibre de l'Academy. Haendel, soutenu par le roi, se voit opposé à son propre associé Bononcini soutenu par le Prince de Galles. Des cabales s'organisent. Haendel engage la célèbre Bordoni, épouse du compositeur Hasse, et il a la témérité de mettre sur scène face à face Bordoni et Cuzzoni dans son opéra Alessandro. Après plusieurs cabales, et avec un déficit financier inquiétant, la Royal Academy of Music doit fermer ses portes. Dès 1738, Haendel se tourne vers l'oratorio, genre qui ne suscite pas de jalousie. La première audition du Messie a eu lieu à Dublin en 1742 , Ce fut un triomphe.
Au cours d'un voyage en Allemagne en 1750, la santé de Haendel fut compromise par un accident de voiture. Sa vue se mit à baisser. 3 opérations furent tentées, les 2 premières en 1752 et la 3ème en 1758 (par le chirurgien célèbre Taylor qui avait opéré Bach sans succès). Haendel devient aveugle. Il cesse de composer mais continue cependant encore à diriger ses oeuvres. Il mourut le 14 avril 1759 et fut enterré dans la Westminster Abbey . Il est considéré, dans l'opinion, comme un musicien anglais.

Les Cantates de Haendel sont de belles compositions. Ses opéras sont par contre un peu tombés dans l'oubli en partie à cause de la médiocrité des livrets.

•  Ses principales oeuvres sont: 40 opéras italiens, 24 oratorios dont certains se rapprochent de l'opéra italien, des odes de circonstance, des cantates profanes, deux Passions en allemand, 100 cantates italiennes, 22 duos, 12 airs allemands, des psaumes, des motets, 3 Te Deum Water Music, 20 concertos pour orgue et orchestre (des chefs-d'oeuvre), des sonates, des airs, des concertos grossos, des concertos divers, des pièces pour le clavecin, etc...


•  Liste des oeuvres de Haendel: consulter ici et également ici.

•  Exemple de clavecin de facture anglaise: voir ici (facteur: Burkat Shudi).

•  Epinette anglaise de Thomas Hitchcock: voir ici.  

•  Monographie revue et augmentée en juin 2023



•  En haut de page, en guise de vignette agrandissable , nous mettons un cliché agrandissable d'un portrait de Haendel , portrait que l'on retrouve dans de nombreux sites Internet.                                                                                              


Exemple d'un clavecin anglais, reproduction d'un Johannes Broadwood Londini (Londres, 1793): ci-dessous, à droite

Clavecin anglais, caisse de Broadwood, Londres (1793). Crédit: www.harpsichord.com

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