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Bach, Carl-Philipp-Emanuel


Carl-Philipp-Emanuel Bach

Portrait de Carl-P.-E. Bach, visible sur de nomberux sites Internet. Crédit: //fr.wikipedia.org/Bibliographie et sites Internet à ouvrir :


 


Carl-Philipp-Emanuel Bach est le 2ème des 4 fils musiciens de Jean-Sébastien Bach . Il est né à Weimar en 1714 et est décédé à Hambourg en 1788 . Il suivit des cours à St-Thomas. Il effectua des études de droit à Leipzig dès 1731 et les continua à Francfort-sur-l'Oder. En 1738, il est claveciniste de l'orchestre du prince héritier de Prusse. En 1740, lorsque ce dernier devient Frédéric II, il le suit à Potsdam où il se révèle rapidement l'un des maîtres de la musique instrumentale de ce 18ème siècle allemand. En 1741, il est " Kammercembalist " de Frédéric II.

Il eut pour élève son demi-frère Johann Christian Bach , notamment. La vie musicale à Potsdam allant en périclitant, il cherche à quitter son emploi à la Cour et fait des tentatives pour être nommé Cantor à Braunschweig, puis à Zittau. Sans succès. Par contre, en 1767, il est désigné Directeur de la Musique à Hambourg, ce qui est à l'époque une lourde et importante charge. Il aura composé, pour obtenir ce poste, un Magnificat en ré maj. Il assume alors le cantorat , notamment, des 5 églises principales de Hambourg !

Carl Philipp Emanuel Bach va alors composer beaucoup, car il y a de très nombreuses manifestations musicales dans cette ville en une année (on parle de plus de deux cents concerts par an en tout). Il va aussi faire connaître le Messie de Haendel, le Stabat Mater de Haydn, la Messe en Si de son père, le Requiem de Jommelli. Il entre en relation avec Johann Nikolaus Forkel, de Göttingen, lequel sera l'auteur de la première monographie historique sur la vie de Jean-Sébastien Bach ( Ueber J.S. Bach Leben, Kunst une Kunstwerk ). Il connaîtra aussi, en 1770, Charles Burney, compositeur et musicographe britannique, lequel laissera bien des indications sur la vie, l'oeuvre et la manière de toucher les instruments à claviers de Carl Philipp Emanuel Bach. C.P.E. Bach sera, au 18ème siècle, un véritable pionnier du Concerto pour orchestre et clavier, dont il écrira une bonne cinquantaine d'exemplaires. Certaines de ces oeuvres laissent un peu présager des oeuvres pour clavier de Beethoven (par exemple le Concerto en ré min.).

Dans certaines biographies de C.P.E. Bach, on affirme qu'il mit en vente des plaques de cuivre de l'Art de la Fugue de son père Jean-Sébastien (voir notamment dans les biographies Internet mentionnées en haut de cette page). On sait toutefois que C.P.E. Bach, s'il ne fut pas un gardien exemplaire, selon certains, des manuscrits de son père, publia cependant de nombreuses oeuvres musicales originales et un " Essai sur la véritable manière de toucher le clavier ", en 1753. Le catalogue des oeuvres de C.P.E. Bach est assez considérable. Difficile de le donner en intégralité ici. En voici un extrait significatif :

Musique instrumentale : 200 sonates, sonatines, rondos et fantaisies pour clavier. Le premier recueil de 6 Sonates est dédié à Frédéric II de Prusse. Nombreuses pièces diverses pour le clavicorde et le clavecin. Une cinquantaine de Concertos pour un ou 2 claviers. Il a écrit notamment diverses pièces concertantes pour le clavier, la viole, le violon, l'alto. Douze sonatines pour clavier et orchestre, dont 2 à 2 claviers. Divers concertos pour instruments solistes, qui peuvent être parfois des arrangements de ses concertos pour clavier. Il a écrit des sonates et des fugues pour l'orgue, dans des recueils collectifs; des duos, des trios, des quatuors avec clavier. Douze Orchester-Sinfonien mit 12 obligaten Stimmen (en 1780). D'autres symphonies dans des recueils collectifs d'oeuvres orchestrales.

Musique vocale : il a écrit des Lieder, de très nombreuses Cantates, de nombreux Oratorios, un Magnificat, 20 Passions, des Cantates profanes également.

Ouvrages théoriques : Versuch über die wahre Art das Clavier zu spielen (Berlin, 1753). Versuch über die wahre Art das Clavier zu spielen , zweyter Theil , in welchem die Lehre von dem Accompagnement und des freyen Fantasie abgehandelt wird (Berlin, 1762). Il s'agit du fameux Essai sur la vraie manière de toucher le clavier, et de sa seconde partie : au sujet de l'accompagnement et de la fantaisie libre (improvisation).

On peut dire que C.P.E. Bach est le seul fils de Jean-Sébastien qui ait vraiment réussi sa carrière. Sa musique fut largement diffusée de son vivant. Il fut riche et considéré et sa production, comme celle de son père, est abondante, même s'il ne dédaigna pas en reprendre certaines pages ! Il a perfectionné la " forme Sonate " mise au point par son frère aîné, Wilhelm Friedemann .

C.P.E. Bach ayant été Cantor des églises de Hambourg, il fut enterré dans l'église St-Michaelis de cette ville. C'est pour nous l'occasion d'évoquer ce sanctuaire et le Grand Orgue Steinmeyer qui y fut construit en 1962 . Cet édifice fut construit de 1647 à 1669. Mais cette église fut détruite dans un incendie provoqué par la foudre en 1750. La nouvelle église St-Michaelis fut reconstruite vers la fin du 18ème siècle, telle que nous la connaissons actuellement (entre 1777 et 1786). Un nouvel incendie attaqua ce sanctuaire qui fut reconstruit une 3ème fois, de 1906 à 1912. Les bombardements de 1943 à 45 atteignirent l'église à nouveau. Sa reconstruction commença au milieu du 20ème siècle et sa reconsécration eut lieu en 1952. La tour, remarquable par sa hauteur, fut achevée de 1983 à 1996.

L'orgue Steinmeyer de la St-Michaelis-Kirche de Hambourg est un très grand instrument à 5 claviers de 85 jeux.

Composition de l'orgue mentionné ci-dessus :

Bombardenwerk (Clavier de Bombarde) avec Bourdon 16', Principal 8', Violflöte 8', Schwebung 8' (jeu ondulant ou Céleste formé de tuyaux vibrant avec une différence de 2 hz = 2 batt./sec.), Oktave 4', Flute travers. 4', Oktave 2', Quinte 2 2/3', Terz (Tierce) 1 3/5', Septime 1 1/7', Mixtur 4-6f 1 1/3', Bombarde 16', Trompete 8', Clairon 4', Hautbois 8', Tremulant.

Hauptwerk I (Grand-Orgue) avec Principal 16', Oktave 8', Oktave 4', Oktave 2', Quinte 5 1/3', Quinte 2 2/3', Mixtur 6-8f 2', Scharff (Mixture aiguë) 4f 2/3', Cornett 5f 8', Trompete 16', Trompete 8', Trompete 4'.

Hauptwerk II (Grand-Orgue) avec Quintadena 16' (jeu faisant entendre le 3ème harmonique), Principal 8', Spitzflöte 8', Oktave 4', Rohrflöte (Flûte à cheminée) 4', Oktave 2', Flachflöte 2', Nasat 2 2/3', Mixtur 6-8f 1 1/3', Cimbel (Cymbale) 3f 1/6', Fagott 16', Trompete 8', Vox Humana 8', Tremulant.

Brustwerk avec Quintadena 8', Gedackt 8', Principal 4', Blockflöte 4', Oktave 2', Quinte 1 1/3', Sesquialtera 2f 2 2/3', Scharff 5-7f 1', Cimbel 2f 1/3', Dulcian 16', Bärpfeife (genre de Régale) 8', Schalmey (Chalumeau) 4', Tremulant.

Kronwerk avec Hohlflöte 8', Spitzgamba 8', Principal 4', Spitzflöte 4', Oktave 2', Gemshorn (Cor de chamois) 2', Oktave 1', Nasat 2 2/3', Terzian 2f 1 3/5' (Mixture - Tierce), Scharff 6f 1', Regal 16', Krummhorn (Cromorne) 8', Zinke (anche du genre Clairon) 4', Tremulant, Zimbelstern.

Pedal avec Principal 32', Oktave 16', Gemshorn 16', Oktave 8', Gedackt (Bourdon) 8', Oktave 4', Koppelflöte 4', Nachthorn (Cor de nuit) 2', Bauernflöte (Flûte à cheminée de 1') 1', Hintersatz 5f 4', Rauschpfeife 3f 2 2/3', Mixtur 6-8f 2', Posaune (Trombone) 32', Posaune 16', Dulcian 16', Trompete 8', Trichterregal (Régale) 8', Trompete 4', Vox Humana 4', Singend Cornett 2' (genre d'anche de 2').

Orgue construit entre 1960 et 62 par G.F. Steinmeyer. La traction est mécanique pour les notes et électrique pour les jeux. Il y a un combinateur assisté par ordinateur et de nombreuses possibilités d'accouplements.



En vignette agrandissable , ci-dessus: le portrait de C.-P.-E. Bach tel qu'il est présenté sur de nombreux sites Internet.


•   Présentation de tous les orgues de St-Michaelis de Hambourg:  à partir du lien suivant on peut dérouler l'ensemble des instruments de cette église, après la dernières restauration complète des lieux et des instruments:

    -  le grand orgue Steinmeyer & Co, avec composition (86 jeux, 5 claviers): voir ici

    -  die Truheorgel, de Orgelfirma Klop: voir ici,

    -  l'orgue de crypte, Firma Strebel, date de 1917, un orgue convenant à la musique de Mendelssohn: voir ici

    -  l'orgue Carl-Philipp-Emanuel Bach (2010: Firma Freiburger Orgelbau Hartwig und Tilmann Späth), 13 jeux: voir ici

    -  la console centrale, fait travailler le grand orgue Steinmeyer, le Fernwerk, et l'orgue de Concert Marcussen: voir ici,

    -  le Fernwerk (17 jeux), qui n'est jouable que depuis la console centrale: voir ici

    -  l'orgue de Concert: date de 1914, compte 42 jeux. Orgue Marcussen de 1914, fut en partie sauvé (guerres), repris par Walcker et revenu à l'état de base: orgue symphonique: voir ici

    -  Étant donné que la console centrale fonctionne électriquement / électroniquement, il est possible d'assigner les neuf mouvements (claviers) manuels et les trois mouvements de pédale (pédaliers) aux claviers individuels presque comme vous le souhaitez. Cela ouvre des combinaisons inimaginables qui ne sont disponibles que sur très peu de systèmes d'orgues. Selon l'orientation stylistique d'une oeuvre musicale, l'organiste peut positionner de manière optimale l'ensemble complet - comparable aux groupes d'instruments d'un orchestre - et le rééquilibrer dynamiquement et dans les timbres. L'intonation des trois sous-orgues est si soigneusement coordonnée qu'elle n'est pas toujours reconnaissable à l'intérieur de l'église quel orgue joue. Cependant, une expérience spatiale "écrasante" est toujours garantie, si on le souhaite. Depuis la console centrale électrifiée (versus électronique), on pilote le grand instrument Steinmeyer, l'orgue Marcussen (redimensionné par Walcker notamment, puis refait selon l'origine) et le Fernwerk: 145 jeux, plus de 10'000 tuyaux. On a maintenant, à Hambourg, l'un des plus grands ensembles organistiques en Europe et peut-être au monde ! [Traduction de l'allemand en français, par l'auteur].   


•   Monographie revue et relue en mai 2023

•   Petite rubrique de photos pour la St-Michaelis-Kirche de Hambourg.

Informations :

•  Accueil: orgues et vitraux

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