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Suite des compositeurs divers (1), (2), (3) et (4), par ordre alphabétique




•  Giuseppe Scarlatti, compositeur italien, fils de Tommaso Scarlatti, frère d'Alessandro, donc probable (?) cousin de Domenico Scarlatti (voir Compositeurs 4). Né à Naples en 1723 et mort probablement à Vienne en 1777. Ce compositeur fut un maître de l'opéra italien. Ses oeuvres furent présentées avec succès de 1740-1770. Il passa les 20 dernières années de sa vie en Autriche, à Vienne. Il épousa en 1747, probablement à Florence (?), la chanteuse florentine Barbara Stabili. Bien que célèbre en son temps, on ne connaît pas beaucoup de détails sur sa vie, et certaines dates ou lieux ne sont pas clairs. Sa filiation n'est elle-même pas déterminée avec une absolue certitude. Giuseppe Scarlatti serait donc le frère de la cantatrice Rosa Scarlatti, laquelle se produisit à Venise en 1747 et fit ensuite une brillante carrière à Vienne. Oeuvres de Giuseppe Scarlatti: 32 opéras dont 22 opéras "sérieux" et 10 comiques. 2 cantates, diverses arie à un ou 2 voix avec basse continue. Plusieurs airs extraits de ses opéras auraient été faussement attribués à Domenico Scarlatti. Référence: Dictionnaire des compositeurs, R. de Candé, Seuil, Paris, 1996. Site à voir: http://www.hoasm.org/VIIF/ScarlattiG.html . [Selon certaines sources, Giuseppe Scarlatti serait par contre le neveu de Domenico, mais l'arbre généalogique proposé par R. de Candé dans son livre mentionné ci-dessus, fait de Giuseppe le fils de Tommaso Scarlatti, lui-même frère d'Alessandro. Giuseppe serait donc, selon ces références récentes, le cousin de Domenico Scarlatti]. Ces problèmes de filiations chez les Scarlatti ne sont pas tous actuellement élucidés et cela varie d'une source à l'autre !


•  Samuel Scheidt, compositeur allemand (1587-1654). Il fut organiste, élève du grand Sweelinck à Amsterdam. Il semble qu'il ait passé toute sa vie en la ville de Halle où il fut organiste à la Moritzkirche et Kapellmeister du margrave de Brandebourg, puis aussi administrateur protestant de l'archevêché de Magdebourg (résidant à Halle). La Guerre de Trente Ans ne semble pas avoir compromis sa position et le cours de sa carrière. Ce compositeur est remarquable par ses oeuvres pour orgue. Il est, avec Frescobaldi, l'un des piliers de l'école moderne d'orgue. Dans son oeuvre, on trouve une synthèse des musiques néerlandaise et italienne. Il est l'auteur des Tabulatura nova, représentant l'équivalent pour l'église réformée, des Fiori Musicali de Frescobaldi. Dans ces 2 écrits, l'orgue prend parfois le pas sur les choeurs dans l'accompagnement du service religieux. Oeuvres: 39 Cantiones sacrae à 8 voix, 4 livres de Geistliche Concerten, 3 livres de Tabulatura nova (pièces d'orgues sacrées et profanes). Tabulatur-Buch (100 Choral-Vorspiele pour orgue). Recueil de pavanes, gaillardes... Référence: Dictionnaire des compositeurs, R. de Candé, Seuil, Paris, 1996. Voir: https://fr.wikipedia.org/wiki/Samuel_Scheidt .


•  Johann Heinrich Schmelzer, compositeur autrichien né en 1620 à Scheibbs, et mort de la peste à Prague en 1680. Ce fut le plus grand compositeur autrichien de musique instrumentale avant Biber. Il fut violoniste dans l'orchestre de la Cour de Vienne, puis maître de chapelle. Il fut anobli par l'empereur Léopold Premier. Il suivit la Cour à Prague, Cour qui fuyait la peste. Il en mourut en laissant 3 fils musiciens et une grande fortune. Oeuvres: environ 200 compositions religieuses, malheureusement en grande partie perdues. Il a composé des oeuvres scéniques et des Serenate, des sonates pour 2 violons, viole de gambe et basse continue (1662), 6 sonates pour violon et basse continue, de nombreuses suites de danses et des sonates restées sous forme de manuscrits. Référence: Dictionnaire des compositeurs, R. de Candé, Seuil, Paris, 1996. Voir: https://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Heinrich_Schmelzer .


•  Heinrich Schütz, compositeur allemand (1585-1672). Il fait de bonnes études générales et apprend la musique comme choriste dans la chapelle du landgrave de Hesse-Kassel. Celui-ci l'envoie en Italie en 1609, à Venise, pour y étudier sous la direction de G. Gabrieli. Il resta là jusqu'à la mort de Gabrieli en 1612. Il publie à Venise un livre de madrigaux en style italien. Il prend alors le poste d'organiste du landgrave à Kassel puis devient maître de chapelle de l'Electeur de Saxe à Dresde (de 1617 à sa mort). Il organise la Chapelle sur le mode italien et y introduit le nouveau style concertant. Il fait venir des instrumentistes d'Italie. Dafne sera son premier opéra allemand, représenté à Torgau à l'occasion du mariage d'une des filles de l'Electeur. En 1628, il fait un second voyage en Italie pour étudier plus particulièrement le style de Monteverdi. Il le rencontre à Venise d'ailleurs. Monteverdi aura une forte influence sur Schütz. Durant la Guerre de Trente Ans, Schütz cherche refuge au Danemark et aussi dans d'autres Cours d'Allemagne. Il repasse à Dresde de temps à autre. Son dévouement dans l'organisation de la chapelle de Dresde fut total. Il conserva son porte jusqu'à sa mort. D'abord élevé dans la tradition allemande et dans l'esprit de la Renaissance, Schütz s'est imprégné de l'influence italienne baroque grandissante. Il occupe une place considérable dans la musique européenne du 17ème siècle, ouvrant la voie, avec un siècle d'avance, à la musique de J.S. Bach. Il fut l'un des premiers à assembler les instruments dans un esprit symphonique, donnant aux cuivres, par exemple, une importance notable. Oeuvres: une édition complète (Breitkopf) est parue en 18 volumes. Dafne, un opéra; un oratorio de Pâques; Les sept dernière Paroles du Christ: pour ensemble vocal et instrumental. Un oratorio de Noël. 26 psaumes de David en grand style vénitien à 2, 3 et 4 choeurs vocaux et instrumentaux. Un psautier complet. 3 recueils de Symphoniae sacrae, oeuvres vocales et instrumentales. Des oeuvres vocales et instrumentales importantes. Une Geistliche Chormusik dont 29 motets allemands en style polyphonique (voix et instruments). 48 petits Concerts Spirituels pour soli et basse continue, oeuvres plus intimes. Référence: Dictionnaire descompositeurs, R. de Candé, Seuil, Paris, 1996. Voir: https://fr.wikipedia.org/wiki/Heinrich_Sch%C3%BCtz .


•  Jan Peterszoon Sweelinck, compositeur et organiste célèbre à Amsterdam (1562-1621). Ce fut l'un des plus grands organistes de son temps. Son père, organiste de l'Oude Kerk d'Amsterdam, fut son professeur avec un autre musicien, plus modeste, de sa ville. Selon R. de Candé, il est prouvé qu'il passa toute son existence à Amsterdam. Il s'absentait parfois quelques jours pour des expertises d'orgues ou des achats de clavecins à Anvers, Rotterdam. Il fut, de 1577 à sa mort, l'organiste titulaire remarqué de l'Oude Kerk d'Amsterdam. Son fils lui succéda également, comme il avait succédé lui-même à son père à ce poste. Sa renommée s'étendit à l'Europe entière. On retrouva certains de ses manuscrits en Angleterre, Italie, Hongrie, Suède. Il eut comme élèves des précurseurs de Bach: Scheidt notamment (voir ci-dessus). Sweelinck est surtout connu pour son oeuvre pour clavier, qui présente des affinités avec les virginalistes anglais. Mais on relève aussi des influences italiennes dans sa musique. A noter que le grand pianiste Glenn Gould joua très souvent du Sweelinck au piano et l'enregistra sur disque aussi. Oeuvres connues: une édition moderne en 10 volumes est parue sous la responsabilité de la Société hollandaise de musicologie. 22 Chansons françaises, 28 Rimes françaises, 4 Madrigaux italiens, 7 Canons latins, 37 Cantiones sacrae (motets avec basses continue), 152 psaumes. Pour le clavecin et l'orgue: 19 fantaisies, 13 toccatas, 24 chorals variés, 12 séries de variations sur des thèmes populaires. Référence: Dictionnaire des compositeurs, R. de Candé, Seuil, Paris, 1996. Voir le site: http://www.classical.net/music/comp.lst/sweelinck.php . [Lien interne avec une monographie plus complète dans ce site].


•  Giuseppe Tartini, compositeur italien (1692-1770). Ce fut un grand violoniste et un théoricien de la musique. Il fut élevé chez les pères à Capo d'Istria où il commença ses études de violon. Il étudia à l'Université de Padoue (1709-1713). Il se maria en secret avec une protégée du Cardinal Cornaro et fut ainsi l'objet d'un mandat d'arrêt, et il fut contraint de fuir déguisé en moine. Il trouve refuge au monastère d'Assise (1713-15) où il compléta ses études musicales avec un moine franciscain. Il composa à cette époque la célèbre sonate Trille du diable. Son jeu violonistique faisait l'objet d'une grande admiration de la part des moines et des visiteurs. Apprenant que l'hostilité du cardinal envers lui avait cessé, il retourne à Padoue où sa femme l'attendait toujours dans l'angoisse. Il devient premier violon de la Cappella del Santo, s'établit à Prague sur invitation du Comte Kinski, chancelier de Bohême (1723-1726). Il revient à Padoue où il fonde en 1728 sa propre Ecole de Violon. Il restera à Padoue jusqu'à sa mort. On doit à Tartini de nombreux perfectionnements de la technique du violon: il préconise l'emploi de cordes plus grosses, d'un archet plus léger pour permettre la virtuosité; l'archet doit aussi être plus long selon lui. Un de ses élèves fut Nardini. Oeuvres: 140 concertos , plus de 100 sonates et une cinquantaine de trios. Il a aussi écrit un Tratto di musica secondo la vera scienza dell'armonia (1754). Référence: Dictionnaire des compositeurs, R. de Candé, Seuil, Paris, 1996. Site à consulter sur Internet: https://fr.wikipedia.org/wiki/Giuseppe_Tartini .


•  Georg Philipp Telemann, compositeur allemand (Magdebourg, 1681 à Hambourg, 1767). Il est fils de pasteur. Ce fut un autodidacte de la musique qu'il apprit seul par l'étude d'oeuvres majeures de certains compositeurs comme Lully et Campra. Il fréquente l'Université de Leipzig. En 1704, il fonde le Collegium Musicum avec certains autres musiciens. Il donnent des concerts publics en Allemagne. La même année, il est nommé organiste de l'église Neuve. Il occupe des fonctions diverses de Maître de Chapelle et effectue des voyages à Berlin, mais aussi à Paris. Il finira par s'établir à Hambourg comme Cantor de Johanneum et Directeur de Musique des 5 principales églises de la ville. Avec Mattheson et Keiser,il fit la renommée de l'Ecole de Hambourg du 18ème siècle. Le style de Telemann fait une synthèse entre le contrepoint traditionnel allemand et l'air d'opéra dans le style italien. Il produit un catalogue immense d'oeuvres en raison d'une grande facilité d'écriture. Oeuvres: ce contemporain de Bach a produit donc une multitude de pièces dont 12 séries complètes de services religieux, 44 Passions, 111 services religieux pour diverses occasions, de nombreux oratorios, probablement plus de 1000 cantates et une quarantaine d'opéras. Il a composé de très nombreuses oeuvres instrumentales (clavecin et orgue), notamment 600 Ouvertures Françaises (Suites). Référence: Dictionnaire des compositeurs, R. de Candé, Seuil, Paris, 1996. Site Internet à visiter: http://www.musiqueorguequebec.ca/catal/telemann/telgp.html .

   - Une version du Christ lag in Todesbanden de G.P. Telemann, au piano, par l'auteur du site: cliquer ici

   - Pièces de clavecin de Telemann jouées à l'épinette par l'auteur du site: cliquer ici ,

   - pièces de clavecin de Telemann jouées par l'auteur du site: écouter ici,

   - pièces de Telemann jouées au piano par l'auteur du site: écouter ici,

   - pièces de Telemann à l'épinette par l'auteur du site: écouter ici.  Pièces de Telemann jouées au virginal italien: voir ici .

   - pièces de Telemann jouées à notre grand clavecin Sassmann: écouter ici (janvier 2021).

   - pièces de G.P. Telemann jouées à notre clavecin M. Sassmann: écouter ici (fév. 2021). 

   - 2 pièces de Telemann jouées à notre clavecin (juillet 2021): écouter ici

   - Un mouvement Grazioso d'une suite pour clavier de Telemann (joué ici au piano par l'auteur du site): écouter.  

   - Deux pièces de Telemann que nous jouons à notre Virginal italien (Neupert): écouter ici

   - Un mouvement (le 3ème) d'une Fantaisie (la 21ème) pour clavecin jouée par nous à notre nouveau piano Kawai CA701: écouter ici

   - De TELEMANN, nous jouons au piano le 2ème mouvement (Dolce) de la Fantaisie No 28 de l'opus TWV 33 pour clavier: écouter ici.

   - De G.F. TELEMANN, nous jouons à notre épinette, l'ARIA de l'Ouverture en Sol majeur TWV 32:13 pour clavecin ou clavier: écouter ici


•  Jean Titelouze, compositeur français né à St.-Omer (1563) et décédé à Rouen (1633). Voici un organiste célèbre des 16 et 17èmes siècles. Il étudie au Collège des Jésuites de Douai. On pense qu'il fut en contact avec des musiciens anglais émigrés. Titelouze aurait ainsi connu la musique des virginalistes et des organistes anglais. On sent cette influence dans les oeuvres de Titelouze. De plus il a été formé à l'art de la polyphonie franco-flammande. On ignore cependant quels furent ses maîtres. Il fut nommé à Rouen comme organiste de l'église Saint-Jean en 1585, puis comme organiste de la cathédrale en 1588. Il est considéré comme l'un des très grands improvisateurs à l'orgue. Son art est d'une grande noblesse et dans l'esprit du motet. Oeuvres: il a écrit 2 recueils de pièces pour l'orgue (Hymnes, avec des fugues et recherches sur leur plain-chant; un Magnificat ou Cantiques de la Vierge); plusieurs Messes et diverses oeuvres vocales. Référence: Dictionnaire des compositeurs, R. de Candé, Seuil, Paris, 1996. Site: http://www.musimem.com/Jehan_Titelouze.htm (consacré à Titelouze et à la cathédrale de Rouen et ses orgues). [Lien vers une monographie plus complète dans ce site].


•  Giuseppe Torelli, compositeur italien (1658-1709). Ce fut un grand joueur de viole, notamment à l'église S. Petronio de Bologne (1686-1697). Il fut ensuite premier violon de l'orchestre du margrave de Brandebourg-Ansbach. Il se rendit ensuite à Vienne où il fit donner un de ses oratorios dont le manuscrit est malheureusement perdu. En 1701, il revient à Bologne où, malgré sa réputation, il accepte un poste de simple violoniste à S. Petronio. Selon R. de Candé, on ne peut pas attribuer à Torelli l'invention du concerto pour violon. Toutefois, son Opus 8 de 1709 adopte, à peu près dans 6 concertos, la forme Concerto Grosso, telle qu'elle sera mise en valeur par Corelli (1712), puis par Haendel. Dans la deuxième partie de ce même recueil Opus 8, Torelli esquisse même le concerto pour violon et orchestre. Oeuvres: 8 recueil publiés d'oeuvres pour instruments à cordes: Sonate a 3, Concerto da camera, Sinfonie, Concertino per camera, Concerti a 4, Concerti musicali, Concerti grossi. Des Sinfonie manuscrites s'apparentant à l'ouverture italienne avec plusieurs instruments (hautbois, basson, trompettes, trombones, timbales, cordes et orgue). Référence: Dictionnaire des compositeurs, R. de Candé, Seuil, Paris, 1996. Site à voir: http://www.hoasm.org/VIIIA/Torelli.html .


•  Giovanni Battista Viotti, compositeur et violoniste (1755-1824). Il est considéré comme l'un des plus grands violonistes classiques, l'un des fondateurs de l'école moderne du violon. Il fut l'élève de Pugnani et fit avec ce Maître une tournée en Europe de 1780 à 1782 (Genève, Berne, Dresde, Berlin, Varsovie, Saint-Pétersbourg, Paris). De 1782 à 1792, il vécut à Paris, remportant de grands succès dans ses prestations au Concert Spirituel. Il se voua au service de Marie-Antoinette. La Révolution le mit en fuite vers Londres, en 1792. Il en fut banni sous l'accusation de complicité révolutionnaire et de conjuration contre le roi. Il vécut 3 ans pès de Hambourg, puis fut autorisé à rejoindre Londres. Il fit de l'Angleterre sa seconde patrie. Il se fit commerçant en vins, mais ne réussit point dans ce domaine. De 1818 à 1822, il fut Directeur de l'Opéra Italien à Paris, sous protection de Louis XVIII. Ce théâtre ferma ses portes en 1820 et Viotti se retira à Londres, après avoir échoué dans la réorganisation de l'Opéra Italien dans d'autres salles, comme la salle Favart. Oeuvres: 29 concertos pour violon; 10 concertos pour piano; 2 symphonies concertantes pour 2 violons. Plusieurs oeuvres de musique de chambre (quatuors, trios, duos...). Référence: Dictionnaire des compositeurs, R. de Candé, Seuil, Paris, 1996.  https://fr.wikipedia.org/wiki/Giovanni_Battista_Viotti = site à consulter.


•  Antonio Vivaldi, compositeur italien, mort à Vienne (1678-1741). Il est né d'un père, d'abord barbier, puis violoniste célèbre à la chapelle ducale de Saint-Marc à Venise. Il est l'aîné de neuf enfants. Il sera le seul musicien de cette descendance. Il fut l'élève de son père, mais aussi, probablement, de Legrenzi. Il s'est formé au sein de la Chapelle ducale de Venise. Son père le destine à la prêtrise. Il est ordonné prêtre en 1703, surnommé le Prete rosso en raison de ses cheveux roux. Il est atteint d'un mal étrange qui ne lui permettra pas de célébrer la messe (on pense qu'il souffrait d'asthme, de "serrement de poitrine"). De 1703-1740, à part quelques interruptions, il est Maître de violon et de composition, puis Maestro de' concerti et Maestro di coro à l'Ospedale della Pietà, un célèbre couvent-conservatoire pour jeunes filles orphelines, bâtardes ou abandonnées. Ces jeunes filles jouent de nombreux instruments, sous l'autorité d'excellents maîtres. En 1705, le premier recueil de Vivaldi paraît. Il s'agit de 12 Suonate da camera a tre, assez conventionnelles. Mais on pense que, dès cette parution, des manuscrits de concertos de Vivaldi circulent déjà, ce qui lui vaut des promotions à la Pietà, à des postes enviés. Il n'est pas payé cher pour le travail qu'il fait dans cet Ospedale, mais il y dispose d'un ensemble de musiciennes adroites qui l'accompagnent dans ses prestations de violoniste virtuose, ce qui attire d'illustres visiteurs. Dès 1713, Vivaldi va jouer le rôle de son propre imprésario pour ses opéras, notamment au théâtre Sant' Angelo de Venise. Vivaldi quitte Venise à quelques reprises: en 1711-12 à Brescia, en 1713 pour la création de son premier opéra à Vicence, en 1718-20 en qualité de Maestro di cappella di camera du landgrave Philippe de Hesse-Darmstadt, en 1723-24 à Rome pour monter ses opéras et recevoir une audience auprès du pape, en 1730-31, probablement à Prague, puis à Vérone. En 1740, il quitte Venise et vend ses manuscrits de concertos à bas prix, avant de partir ! On ne sait rien de ce voyage qui sera interrompu par la mort à Vienne. Vivaldi meurt dans l'ignorance et la solitude. C'est une énigme pour les historiens. L'oubli de Vivaldi se prolonge pendant plus d'un siècle. C'est J.S. Bach qui va commencer à ressusciter les oeuvres de Vivaldi, oeuvres que le Konzertmeister du Duc de Weimar copiait et transcrivait vers 1715, déjà. Il semble que l'on a découvert des oeuvres de Vivaldi jusqu'au cours du 20ème siècle. C'est Vivaldi qui a donné sa forme et sa perfection définitive au concerto de soliste. Il en fixe la forme à 3 parties. Il en détermine les alternances entre tutti et parties solistiques. Il apporte au concerto son lyrisme, son intensité expressive. Par ailleurs, Vivaldi sera aussi l'initiateur de la Symphonie classique, avec ses sinfonie et concerti ripieni a 4, sans soliste. Il définit également le partage de l'orchestre, au plan des archets en premiers et seconds violons, violoncelles; il met au point également la technique de l'archet: souple, naturelle, mélodique. Vivaldi a aussi composé des oeuvres religieuses, découvertes plus tardivement: 2 Gloria, un grand Dixit Dominus, un Kyrie, un Stabat Mater pour alto et cordes. Vivaldi est le compositeur d'une quarantaine d'opéras, de 5 oratorios, d'une cinquantaine de compositions religieuses, d'une cinquantaine de cantate et serenate profanes. Il a composé 537 concertos et sinfonie, dont 248 avec un violon solo. Il a aussi écrit des partitions mettant en évidence le basson, la flûte, l'orchestre à cordes sans soliste. Il a publié de son vivant 3 recueils de sonates et 9 recueils de concertos (sous son contrôle): l'Estro armonico, La Stravaganza op. 4, les fameuses 4 Saisons dans Il Cimento del armonia e dell' invenzione op. 8, La Cetra op. 9. Référence: Dictionnaire des compositeurs, R. de Candé, Seuil, Paris, 1996. Lire: https://www.musicologie.org/Biographies/vivaldi_antonio.html .

Stabat Mater de A. Vivaldi joué au virginal italien par l'auteur du site (Largo initial): écouter ici.


•  Johann Gottfried Walther, compositeur allemand, neveu de J. S. Bach (1684-1748). Il était cadet de 6 mois de Jean-Sébastien Bach. Il fut l'élève, à Erfurt, de J. Bernhard Bach, organiste de la Kaufmannkirche, lui-même son cousin. Walther devint organiste à Saint-Thomas d'Erfurt. Il voyage et finit par être nommé organiste à Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Weimar. Il occupera ce poste jusqu'à sa mort. Un grande amitié le lie à Jean-Sébastien Bach. Il lui facilite son arrivée à Weimar. En 1732, Walther publie à Leipzig un Musikalisches Lexicon, un des premiers répertoires des termes musicaux et des biographies des compositeurs de son temps, passés ou contemporains. Oeuvres: de nombreuses compositions pour orgue (chorals, brefs préludes de chorals, variations de chorals, fugues, grandes partitas). Il a composé 92 pièces vocales dont il subsiste un Kyrie à 4 voix. Référence: Dictionnaire des compositeurs, R. de Candé, Seuil, Paris, 1996. Voir: https://fr.wikipedia.org/wiki/Johann_Gottfried_Walther .


•  Charles-Marie Widor, organiste et compositeur français (1844-1937). Il fut au début l'élève de son père, organiste de Saint-François à Lyon. Puis il étudia à Bruxelles chez Lemmens. Il fut nommé organiste à Saint-Sulpice à Paris à l'âge de 25 ans. Il fut ensuite professeur d'orgue et de composition au Conservatoire de Paris. Depuis 1914, il fut Secrétaire perpétuel de l'Académie des Beaux-Arts. Ses oeuvres pour orgue sont assez populaires, notamment une fameuse Toccata de sa Cinquième Symphonie. Cette oeuvre est une pièce typiquement symphonique, particulièrement jouable sur un orgue symphonique comme celui dont Widor était titulaire à Saint-Sulpice (Cavaillé-Coll). Ce fut un excellent pédagogue et eut une importante influence sur des organistes et compositeurs comme Tournemire, Vierne, Dupré. Référence: Dictionnaire des compositeurs, R. de Candé, Seuil, Paris, 1996. Ses oeuvres: des chorals pour orgue, pour choeurs. Un Psaume CXII pour choeur, orchestre et orgue. Une messe à double choeur. 3 opéras, un ballet, 2 Symphonies pour orchestre, des concertos pour piano, violon et violoncelle. De la musique de chambre. De nombreuses pièces pour piano et surtout 10 Symphonies pour orgue et une Sinfonia Sacra pour orgue et orchestre. Voir: http://www.musimem.com/widor.htm . [Une monographie plus complète sur Widor figure encore dans notre site: voir ici].


•  Domenico Zipoli, compositeur toscan mort en Argentine (1688-1726). Il a travaillé avec A. Scarlatti à Naples, puis avec Vannucci à Bologne et Pasquini à Rome. Il fut organiste des Jésuites à Rome en 1715. Il entra dans leur Ordre à Séville en 1716 et partit en voyage de mission au Paraguay. Il se fixa à Córdoba comme compositeur et organiste. Il a publié des sonates pour orgue et pour le clavecin; une collection de Vollentarys and fugues for the organ, for harpsichord; six suites de Italien lessons for harpsichord or spinett; des oratorios; de petite pièces d'orgue délicieuses comme des pastorales pour le temps de Noël. Référence: dictionnaire de la Musique, collection Marc Honegger, Bordas, Paris, 1993, en 2 volumes. C'est un grand compositeur des 17ème et 18ème siècles, souvent méconnu, mais qui délivre un message remarquable. Site: https://fr.wikipedia.org/wiki/Domenico_Zipoli . Une pièce de clavecin jouée au piano par l'auteur du site (Fughetta de D. Zipoli): cliquer ici . Autres oeuvres de D. Zipoli par l'auteur du site, au virginal italien: écouter ici. Musique de Zipoli que nous jouons à notre clavecin Sassmann: écouter ici. Musique de D. Zipoli que nous jouons à notre Virginal italien Neupert: écouter ici. Deux Versi de la Sonate d'Intavolatura de Zipoli (1716) que nous jouons à notre Virginal italien: écouter ici. Nous jouons à notre piano puis à notre orgue classique Viscount le Verso 2 en ré mineur de la Sonata d'Intavolatura (1716): écouter ici.


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